Don't Stop Me Now

Fini les conneries

AU TRAVAIL

 

Bon, voilà, je suis rentrée ! Ok, je vous dis ça maintenant, tout le monde est déjà au courant et ça fait déjà un mois et demi que je suis de retour. Et, oui, j'ai pas du tout fait l'année que j'avais dit que je ferai mais je ne regrette rien : ni d'être partie que quelques semaines, ni d'être revenue. J'ai fait ce qu'il fallait que je fasse, au moment où il fallait le faire.

 

Je suis partie un peu précipitamment parce que j'en avais besoin. Je suis rentrée de la même manière pour la même raison.

 

Mes principaux objectifs en rentrant sont :

  1. Gagner de l'argent
  2. Pour économiser
  3. Acheter du matériel pour filmer
  4. Acheter un van

 

Bon, l'argent étant au centre de mes préoccupations, je dois me trouver un travail. Depuis, que je suis à Mourli, j'ai cherché et j'en ai trouvé pas mal :

 

  • Le premier, qui s'est avéré être un échec monumental, consistait à faire des réparations et de la maintenance dans des magasins LIDL. Jusque là, pourquoi pas, on ne s'ennuie pas, on ne fait pas tous les jours la même chose et puis on apprend plein de nouvelles compétences. Mais, première journée, mes horaires de travail sont 5h30 - 20h30... AOUTCH . La grosse douille, c'est qu'on travaille en Ile de France et dans les régions frontalières et qu'on est pas payé à l'heure mais à la prestation. En résumé, les employés de cette boîte sont payés une misère pour un temps hebdomadaire colossal. Je n'y suis plus jamais retournée.

 

  • Le deuxième que l'on m'a proposé était d'être agente technicienne polyvalente pour une Mairie. En clair, je me serais occupée de tout ce que gère une mairie d'un petit village : étude, garderie, activités péri - scolaire de loisir, ménage, cantine, espaces verts, éventuellement bibliothèque... Je l'avais accepté lors de l'entretien mais, quelques heures plus tard, je devenais serveuse et je refusais donc cet emploi.
  • Le troisième était de faire des vacations en tant qu'infirmière, mais je n'en ai aucune envie.

 

  • Le quatrième, que je pratique toujours, est de travailler tous les samedis matins au marché comme assistante du fleuriste. Et, honnêtement, je m'éclate ! L'ambiance du marché est vraiment particulière et, surtout, très chaleureuse. Là - bas, je peux être moi - même : parler mal, m'habiller avec des gros pulls pour avoir chaud, manger, boire des cafés, me moquer de mon patron. C'est génial !

 

  • Le cinquième aurait été de faire de l'aide à la personne pour une société. Une amie ayant déjà fait un travail dans ce style, je connais les avantages et les inconvénients. Et, un peu, comme le premier job que j'ai essayé, l'un des plus gros inconvénients est que nous sommes payés à la prestation. Ainsi, quelque soit le temps passé dans les transports ou le temps pris en plus afin de finir la tâche qui nous avait été donnée, nous ne sommes pas payés.

 

  • Le sixième, que j'ai accepté, est celui de serveuse le soir. C'est le travail que je voulais absolument. Parce que, si je veux repartir et pourquoi pas m'installer dans une ville pour me renflouer, je trouverai plus facilement un job de serveuse avec une expérience comme celle - là. Parce que je me sens compétente dans ce que je fais. Parce qu'il me permet d'avoir beaucoup de temps libre en journée pour prendre des photos et commencer à filmer ou, au moins rencontrer des gens à Paris, écouter puis raconter leurs histoires... Je ne suis pas payée une blinde, mais je m'en fous, ce job me plait vraiment !

 

  • Le septième, qu'on m'a proposé récemment, est de travailler dans un supermarché et je ne suis pas triste de l'avoir refusé.

 

 Le problème de rentrée d'argent est donc réglé maintenant. Je suis tranquille et je peux me concentrer sur les autres choses importantes.


04/01/2017
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Oviedo... Oviedo...

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Cueres - Ribadesella - Oviedo

 

Bon avant Oviedo... Oviedo, il y a eu une toute petite étape de Cueres à Ribadesella où j'ai passé une nuit dans un camping. J'en ai profité pour discuter avec le barman. Un homme très simple dont la définition du bonheur est : "avoir assez d'argent pour se nourrir, se laver et avoir un toit". Il travaille là parce que "pourquoi pas." Il a jamais trop aimé l'école mais ça lui plait assez de bricoler. Le camping appartenait à sa mère initialement. Depuis qu'elle ne peut plus s'en occuper, il a pris la relève. Et, selon sa propre définition, il est heureux.

 

Dans ses années folles, il est allé boire des coups à Oviedo "belle ville, gens sympas" me dit-il. Elle se trouve à environ 80 km de là. Devant tant d'enthousiasme, je choisis d'en faire ma prochaine destination avant mon départ à Londres. Oui, j'ai décidé de partir à Londres, les gens parlent anglais là-bas et pas cet étrange mélange de français et d'italien que je comprends bien mais parle terriblement mal. 

 

Je suis arrivée vendredi après midi à Oviedo. J'ai réussi à trouver une pension pas trop chère dans la zone commerciale et touristique. Je suis pas fan, mais bon, c'est juste l'endroit où je dors.

 

Samedi, je suis allée me promener et, je me suis rendue compte que ma pension est également proche de la vieille ville qui, pour le coup, est très sympa. En vrai, à Oviedo, tout est proche de là où vous êtes, il vous faut 30 minutes maximum pour aller d'un bout à un autre. Après quelques minutes d'errage (hahaha bon courage Tchoubi), je suis tombée sous le charme d'un homme qui chantait dans la rue sans aucun accompagnement. J'ai commencé à le filmer puis, je sais pas, j'ai arrêté, j'ai écouté, j'ai observé. J'étais sous le charme je vous ai dit.. Puis, je me suis approchée et je lui ai demandé à quelle heure je pouvais revenir pour ne pas le déranger. Il m'a donné rendez-vous une demi heure plus tard, j’ai accepté et je l'ai laissé travailler.

 

Pour éviter les malentendus, j'étais sous le charme, bon, un petit peu parce qu'il ressemble énormément à Hugh Grant. Mais, j’étais pas du tout attirée par lui comme on pourrait l'entendre, je voulais juste absolument parler avec cet homme.

 

Je suis revenue dix minutes plus tard et je suis allée l'écouter dans un coin. Puis, on est parti boire une bière dans un bar et on a parlé. Il voulait savoir ce que je faisais ici. Je lui ai dit que je venais d'arrêter le chemin de Compostelle et que je restais quelques jours dans cette ville avant de prendre un vol pour Londres. Je lui ai dit que j'avais quitté la France pour me lancer dans des projets auxquels je pense depuis longtemps mais qu'en faisant ce trajet, je ne faisais que m'en éloigner, une fois de plus. Je lui ai dit que je voulais prendre des photos, des vidéos de gens, raconter des histoires, être le témoin de moments de vies, vivre entourée d'humains et faire quelque chose avec eux, quelque chose de pas très précis pour le moment mais quelque chose quand même.

 

Il m'a dit qu'il était sur un projet de film sur le thème du « free love ». On en a beaucoup discuté et on s'est rendu compte qu'on se comprenait parfaitement. Nos projets se ressemblent un peu. Comme diraient Maeva et un certain Socrate :"on sait qu'on ne sait rien", on veut se laisser porter par les événements, on ne veut pas vouloir des choses précise, on veut laisser les gens libres de s'exprimer, participer pleinement au projet pas juste être ce qu'on veut qu'ils soient... Il m'a proposé de travailler avec lui. Je lui ai dit que pour le moment, je ne me sentais pas à la hauteur et que j'avais pas non plus le bon équipement. Mais, il m'a dit que j'avais le temps, le tournage est prévu pour mars – avril.

 

La bière commençait à lui faire effet, il m'a proposé qu'on aille manger chez lui puis m’a demandé où je logeais et, finalement, m’a invité à vivre chez lui. Cinq minutes plus tard, j'avais tassé toutes mes affaires dans mon sac, je m'étais fait rembourser pour les nuits d'avance que j'avais payé et je me suis installée chez lui pour ces quelques jours.

 

Il m'a montré un film qu'il allait présenter quelques jours plus tard à un festival à Gijon. J'ai presque rien compris, fucking espagnol encore une fois... Mais, parmi les quelques choses intéressantes dont je me souviens de mes études d'infirmière, il y a l'idée qu'un humain fait passer 95% de son message d'une manière non verbale. Ce qui est énorme. Alors j'ai beaucoup regardé et, d'une certaine manière, j'ai tout compris. À la fin du visionnage, j'avais encore plus envie de travailler avec lui.

 

Il m'a fait visiter la ville de nuit et de jour, m'a fait aller dans des bars tantôt très populaire, tantôt très "familial", rencontrer des gens plus différents les uns que les autres : des musiciens, les acteurs de son film, d'autres artistes de rue, des amis, des anglais installés à Oviedo...

 

On a aussi énormément parler, c'est un homme qui réfléchit beaucoup, un grand philosophe d'une certaine manière. Il est très posé, très organisé, très sérieux dans sa vie et en même temps, très libre, très ouvert, impulsif parfois.

Il n'a ni internet ni télé chez lui car il veut passer le plus de temps possible dehors. Il connaît tout le monde et tout le monde le connaît. Il m'a raconté des millions d´histoire sur les les gens que l'on croisait. C'est un homme très bon, vraiment très très gentil et les gens lui rendent bien.

 

C'était les meilleurs jours que j'ai eu depuis mon départ. C'est ce que je cherchais aussi je pense. Je ne regrette pas du tout d'être partie, parce que, je voulais vraiment vivre un peu par moi - même, commencer réellement à filmer et prendre des photos dans la rue, me faire mon réseau aussi. Je veux vraiment avoir plus de bagages la prochaine fois que je le verrai, c'est une image hein.

 

Alors, voilà, j'ai commencé cet article dans l'aéroport de Madrid et je le termine et l'envoie dans une auberge de jeunesse, un peu miteuse, de Londres. Mais, heureuse, avec des idées, des objectifs, des contraintes, des obligations, des choses qui font que je dois aller au bout des choses maintenant. Et ça me plait.


03/11/2016
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Rattrapage de retard et fin

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Santillana Del Mar – Comillas

 

Super réveil, chocolat allemand, câlin... Tout ça tout ça, je vais pas me répéter.

 

Je suis allée déguster ce super petit déjeuner sur la place de Santillana Del Mar qui est loin d'être imposante, autant le dire. Mais cette toute petite ville est très très touristique. Le matin, tous les marchands disposent leur présentoir d'une manière très automatique et très stratégique pour appâter le touriste ou plutôt, la femme du touriste.

 

Après ce spectacle étonnant, je suis partie. Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour rencontrer Alfredo I. Il est brésilien, a 65 ans et a décidé à 50 ans de changer de manière de vivre. Il s'est fixé comme premier objectif de courir le marathon de New York, il s'est entraîné pendant un an, l’a fait et n'a pas voulu s'arrêter là. Il a marché en France, en Italie, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle plusieurs fois, en Suisse, en Hongrie... Il a aussi visité de nombreux pays, notamment en Amérique du Sud, avec sa femme. Ils n'ont pas la même manière de voyager, il aime la montagne, les difficultés, les chalets, les auberges... Elle aime le shopping, les grandes villes et les supers hôtels. Il prend donc un mois pour lui chaque année puis un mois avec elle. Par exemple, après être arrivé à Santiago, ils se retrouveront à Barcelone pour commencer une croisière.
Il m'a raconté toute l'histoire du Portugal, de l’Espagne et du Brésil. C'était génial.

 

Puis, il a commencé à avoir faim et à m'expliquer, qu'à son âge, bien manger et boire beaucoup, c'est très important. On a donc demandé à des passants où se trouvait le « n'importe quoi à n'importe quel prix » le plus proche où on puisse manger et on y est allé.

 

Sur la route, nous avons croisé un autre vieil homme qui nous a rejoint. Il est espagnol a 65 ans et a fait le chemin de saint Jacques de Compostelle au moins 10 fois, sans sa femme qui préfère aller se reposer dans un « All included » n'importe où.
Ils se parlent tous les deux en espagnols, rigolent beaucoup, se rendent compte que leur vie sont assez similaires et...qu’ il s'appelle Alfredo aussi !

 

Mais, Alfredo I mange lentement et marche vite alors qu’Alfredo II mange vite et marche lentement. Il part donc avant nous. Mais, la route se sépare à différents endroits et le brésilien aime bien aller voir les églises, nous n'avons jamais retrouvé l'espagnol.

 

Il est dimanche, on rencontre une argentine qui nous dit que l’auberge dans laquelle nous voulions aller est fermée. Elle a entendu parler d'une pension pas trop chère, ne sachant pas s'il y aura d'autres choses ouvertes sur la fin du chemin, nous décidons d'y aller. Bon, le mec est très commerçant « Vous trouverez rien aujourd'hui à ce prix là, mais je vous en prie essayer, la prochaine auberge est à au moins 15 kilomètres, bon courage ! Vous avez une cuisine (un micro onde et un évier), un lave linge (payant), un sèche linge (payant), de la wifi (seulement dans l'entrée, devant la télé qui bug)... »
Mais bon, j'avoue j’ai craqué et je suis restée. Mes pieds avaient besoin de repos.

 

Comillas – Serdio

 

Cette journée n'a pas grand chose d'exceptionnelle. Je suis allée à la pharmacie pour que je puisse commencer à traiter une espèce d'allergie aux pieds, j'ai marché avec une allemande qui ne parle qu'allemand et qui fait beaucoup trop de pauses clopes.

 

Le midi, je suis arrivée dans une très jolie ville et je me suis éprise d'une mouette pour laquelle j'ai acheté une boîte de thon. Elle me faisait trop penser à Agrid... Elle bouffe comme lui d'ailleurs. Elle a préféré le Saint Agur au thon.

 

Le soir, je suis arrivée dans un tout petit village avec un italien qui ferait passer tous les touristes français pour des anges. L'auberge était ouverte, des flèches vous indique quoi faire avec des mots genre « si tu ronfles, dors ici, personne ne veut de toi là-bas ». Puis la dame arrive quand elle veut pour vous prendre les cinq euros et vous tamponner votre passeport.

 

Je suis allée un petit au bar qui accueille les paysans une fois qu'ils ont fini de travailler et qui sont en fait déjà bourrés.

 

Serdio – Llanes

 

Marche. Photos de paysage. Photos de vieux. Photos de tunnel. Arrivée dans la ville. Première auberge fermée. Pension avec petit déjeuner offert ouvert, prix : 15 euros.

 

Llanes – Cueres

 

Pourquoi je continue à faire ce chemin ? J'ai mal aux pieds et ils sont salement amochés, je ne rencontre plus beaucoup de gens, il commence à faire froid et je suis lassée de cette routine de marche. J'aime bien le défi sportif que cela représente. Mais, vraiment, les photos de paysages c’est pas mon kif. Mais ce chemin commence à me soûler.

 

Dans cette ambiance bizarre, je fais le trajet d'aujourd'hui dans la bonne humeur néanmoins mais pensive.

Je trouve une auberge privée, tenue par une allemande et son mari. Je suis accueillie comme si j'étais un véritable cadeau de Dieu, elle sourit sans ne jamais s'arrêter, elle me souhaite le plus beau séjour possible, m'offre une bière. Elle est à deux doigts de me masser les pieds.

 

Je passe une excellente soirée en leur compagnie et avec également deux américains, amis des hôtes et deux femmes qui possèdent chacune une auberge un peu plus loin sur le trajet.

 

Le lendemain, je me réveille de super bonne humeur. C'est la deuxième fois en un mois qu'on me propose du fromage et des charcuteries au réveil. On prend des photos, on se dit au revoir. Ils se rendent compte que je n'ai pas de coquilles Saint Jacques accrochée à mon sac et m'en offre une. Je me sens mal d'accepter alors que j'ai décidé d'arrêter mais ils insistent. Un jour, je le continuerai là où je me suis arrêtée.


29/10/2016
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Je suis malaaaadeuh... Mais ça va mieux !

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Santa Cruz de Bezana – Santillana Del Mar

 

 

Ô combien j’ai été heureuse que personne ne me réveille. Bon, ils ont craqué au bout d'un moment, les allemands et le petit déjeuner ça ne rigole pas, mais il était 9h40, ça allait. J'ai mangé un peu, bu beaucoup de thé mais je sentais que la journée allait être compliquée.

 

L'hôte nous avait expliqué la veille qu'il y avait un chemin court et un chemin long. L'un était un peu dangereux et nous faisait passer sur un pont où passe des trains (ce qui est un peu interdit à faire en soi) mais nous évitait des routes pénibles et moches. Le second était plus sûr, officiel mais long et moche. J'ai pris le premier. Mais, même comme ça, mon sac semblait peser des tonnes, ma tête et mes jambes aussi.

 

Après avoir traversé le dangereux pont, j'ai vu le père et le fils allemands, qui m'avaient réveillée le matin même, descendre du train. Je me suis dit que, dans mon état, il serait probablement plus judicieux et plus sympa de faire le chemin avec eux. À peine dix mètres plus tard, le père nous propose un arrêt pour boire et prendre des pintxos, ô combien j’avais eu raison ! Nous avons compté les chevaux, les vaches, les moutons, les flèches jaunes... Mais, c'était leur dernier jour de marche et le petit commençait clairement à fatiguer. Le père m'a donc conseillé de continuer le chemin toute seule, il ne restait que 5 kilomètres, j'ai accepté. Il m'a dit que s'il me trouvait, plus loin, étendue sur le sol, il me prendrait en stop. En vrai, il faut savoir que ce mec porte toutes ses affaires plus celles de son fils. Son sac est plus gros que son fils ! Il aurait été capable de me prendre sur ses épaules, vraiment.

 

À bout de force, je suis arrivée dans une toute petite auberge équipée de 16 lits, 2 toilettes, 2 douches et 1 micro – ondes. Je me suis traînée hors de ma demeure pour m'acheter à manger, j'ai réussi à trouver un bar pour donner quelques nouvelles à mes parents et prendre un chocolat chaud en espérant que ce soit un remède miracle. Mais non, rien n'y faisait, mon corps et ma tête avait tout donné. Je me suis couchée à 21h sans manger. #WTF ?

 

Cependant, le réveil a été génial. Je n'étais plus malade, j'étais même en pleine forme mais affamée. Le père allemand m'avait acheté du chocolat. J'étais heureuse, je crois meme lui avoir sauté au cou tellement j'étais contente. Il pourrait porter une vache de toutes manières, il a probablement rein senti. Rigolant


24/10/2016
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Le jambon pas frais

J'ai décidé d'écrire tous les trucs nuls qui m'arrive dans cette catégorie. Comme ça, si vous y faites pas attention, vous pourrez croire que mon voyage était parfait ; et sinon, vous saurez la triste vérité.

 

Bon, on va la faire vraiment très courte celle – là, après la baignade et le bateau, on a fait un arrêt, la polonaise et moi, pour manger. Je me suis fait (faite ? #INeedMattias) un sandwich avec le reste de jambon et de fromage, que je n'avais pas mis au frigo la veille. Pas très longtemps après, j’ai commencé à avoir un peu mal au ventre mais je me suis dit (Aaaah c'est quoi tous ces verbes pronominaux !!) que mes anti – corps sur – entraînés par les hivers glacials (ah, c'est pas comme les chacaun) chez moi n'allaient pas faillir devant quelques tranches de mortadelle...

 

J'ai vomi à 4h du mat, proprement dans les toilettes sans réveiller personne. Mais malheureusement, c'est pas le genre de "vomis et c'est reparti" mais plutôt "vomis, retourne dans ton lit et subis"

 

J'ai décidé aussi de pas mettre de photos.


24/10/2016
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