Don't Stop Me Now

Je suis malaaaadeuh... Mais ça va mieux !

image.jpeg

 

 

Santa Cruz de Bezana – Santillana Del Mar

 

 

Ô combien j’ai été heureuse que personne ne me réveille. Bon, ils ont craqué au bout d'un moment, les allemands et le petit déjeuner ça ne rigole pas, mais il était 9h40, ça allait. J'ai mangé un peu, bu beaucoup de thé mais je sentais que la journée allait être compliquée.

 

L'hôte nous avait expliqué la veille qu'il y avait un chemin court et un chemin long. L'un était un peu dangereux et nous faisait passer sur un pont où passe des trains (ce qui est un peu interdit à faire en soi) mais nous évitait des routes pénibles et moches. Le second était plus sûr, officiel mais long et moche. J'ai pris le premier. Mais, même comme ça, mon sac semblait peser des tonnes, ma tête et mes jambes aussi.

 

Après avoir traversé le dangereux pont, j'ai vu le père et le fils allemands, qui m'avaient réveillée le matin même, descendre du train. Je me suis dit que, dans mon état, il serait probablement plus judicieux et plus sympa de faire le chemin avec eux. À peine dix mètres plus tard, le père nous propose un arrêt pour boire et prendre des pintxos, ô combien j’avais eu raison ! Nous avons compté les chevaux, les vaches, les moutons, les flèches jaunes... Mais, c'était leur dernier jour de marche et le petit commençait clairement à fatiguer. Le père m'a donc conseillé de continuer le chemin toute seule, il ne restait que 5 kilomètres, j'ai accepté. Il m'a dit que s'il me trouvait, plus loin, étendue sur le sol, il me prendrait en stop. En vrai, il faut savoir que ce mec porte toutes ses affaires plus celles de son fils. Son sac est plus gros que son fils ! Il aurait été capable de me prendre sur ses épaules, vraiment.

 

À bout de force, je suis arrivée dans une toute petite auberge équipée de 16 lits, 2 toilettes, 2 douches et 1 micro – ondes. Je me suis traînée hors de ma demeure pour m'acheter à manger, j'ai réussi à trouver un bar pour donner quelques nouvelles à mes parents et prendre un chocolat chaud en espérant que ce soit un remède miracle. Mais non, rien n'y faisait, mon corps et ma tête avait tout donné. Je me suis couchée à 21h sans manger. #WTF ?

 

Cependant, le réveil a été génial. Je n'étais plus malade, j'étais même en pleine forme mais affamée. Le père allemand m'avait acheté du chocolat. J'étais heureuse, je crois meme lui avoir sauté au cou tellement j'étais contente. Il pourrait porter une vache de toutes manières, il a probablement rein senti. Rigolant



24/10/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 16 autres membres