Don't Stop Me Now

Je ne suis pas un loup solitaire

Bilbao...

 

J’ai mis cette journée dans les erreurs de parcours parce que c’en est une.. hehe qui l'eut cru ? Et aussi parce que je voulais faire un peu comme les livres d'aventure où tu es le héros, genre :
- Va à la page 12 si tu penses qu’Anne a bien fait d’aller à Bilbao
- Retourne au début si tu penses qu'elle n'aurait pas dû, parce que c'est pas un putain de livre d'aventure où tu es le héros et où je m'écris des journées parallèles, c'est mon blog crétin.

 

Tendresse et chocolat, retournons donc à ma première journée sur el Camino !

 

Le réveil n'était pas si terrible pour moi, de 1) parce qu'une fois que je dors même le ronflement d'un vieil homme alcoolique ne me derange pas. Et de 2) parce qu'on m'a proposé du fromage au petit déjeuner, et je dois dire, que si ça n'avait pas été un vieil allemand qui m'avait fait cette proposition, je l'aurais probablement épousé sur le champ !

 

Ensuite, j'ai trouvé une poste, j'ai dépensé quatre fois plus que ce que je pensais pour envoyer les affaires que j'avais en trop à ma famille. Puis, je suis allée acheter une espèce de guide du routard du chemin de la côte en espagnol, auquel on peut plus ou moins se fier. J'ai fait quelques courses pour manger le midi. J'ai laissé les affaires que j'avais toujours en trop sur un banc en me disant que grace à moi un SDF serait super swag et puis je voulais pas redépenser d'argent pour des vêtements et je suis enfin partie.

 

Le chemin était super mais il y avait beaucoup trop de voitures et de vélos et aucun piéton. Oui, bien sûr, je me suis trompée de route.

 

Je suis quand même arrivee à Portugalete, la première étape dans le livre, mais beaucoup trop tôt. Alors j'ai continué encore un peu et, je me suis posée sur une aire de repos. Il etait 17h. J'ai demandé à un homme qui passait par là si je pouvais poser ma tente, il m'a dit qu'il n'y avait pas de problème. J'ai donc organisé mon campement :

 

image.jpeg
image.jpeg

 

Les vêtements n'ont pas du tout sécher parce qu'il a plu toute la nuit . Ce qui m'a permi aussi de me rendre compte que ma tente ne résiste pas à la pluie. Et, oui Baltha, j'ai fait un feu sous la pluie juste pour une fucking soupe en sachet. Mais, j'ai fait un super feu sous la pluie quand même !

 

Et le titre, c'est parce qu'en vrai, marcher tranquille, sans personne c'est pas du tout un problème, c'est même agréable. Mais, se retrouver seule le soir sous une tente à partir de 20h, c'est chiant, pour moi en tous cas. Lire, c'est cool mais je préfère qu'on lise pour moi. Dessiner, c'est sympa mais sans lumière je peux plus. Écouter de la musique, c'est bien, mais, même regarder un film, je fais pas ça le soir d'habitude à moins d'être super fatiguée ou avec Flo ou les deux. Il fallait me rendre à l'évidence : dieu ne me suffisait pas, les humains me manquaient.

 

J'ai donc abandonné ma tente perméable et ai décidé de dormir désormais dans les auberges réservées aux pèlerins.



19/10/2016
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 16 autres membres