Don't Stop Me Now

Bilbao...

Remettons nous dans le contexte, on vient de se réveiller chez Edorta, on est dimanche. Les enfants ont faim mais les parents ont tout mangé pendant la nuit. J'ai décidé de faire le chemin de Compostelle mais j'ai réservé depuis longtemps un couchsurfing à Bilbao chez un jeune qui a l'air ravi de me faire visiter sa ville. Je choisis donc de ne pas lui mettre de plan et d'y aller, afin de pouvoir en même temps acheter les choses qu'il me manque pour ma route.

On s'arrête pour manger un petit déjeuner à Orio puis Maeva et ses enfants me laissent à Zarautz. Je suis prise en auto - stop assez rapidement par deux allemands qui ont pris un mois de congé pour visiter la côte Basque, Bilbao est leur destination finale. Ils me déposent dans la ville, je me balade un peu puis je cherche un endroit où manger et où avoir la wifi pour prévenir mon hôte. Enfin bon, vous l'aurez compris, je suis ensuite allée dans un bar puis un autre pour suivre le match et avoir la wifi mais je n'ai jamais eu de réponse. Le match a fini à 18h, j´ai réservé une auberge de jeunesse que j'ai payé 9,75 euros pour la nuit, ça va !

Et puis, j'ai eu la chance de rencontrer un allemand complètement fou. Un artiste berlinois impossible à trouver sur internent qui, en gros, voyage avec un drôle d'accoutrement pour donner de la joie aux gens qu'il croise. Il m'a laissé un magazine indiquant tous les endroits dans Bilbao où on peut se faire fister (Papa et Mamn si vous ne savez pas ce que c'est, ne cherchez pas) et m'a proposé du vin avec son fromage et son jambon le matin au petit déjeuner. Il a ronflé toute la nuit et empêché tout le monde de dormir, ils ont tout essayé : siffler, claquer des doigts et même lui boucher le nez, rien à fonctionner. Il a super bien dormi et ne n'a pas compris pourquoi tout le monde semblait être énervé contre lui le matin. Un personnage comme dirait Maeva.